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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 07:21

EtoileNoire.gif

 

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Nicolas Cage est un gentil professeur dont la gentille femme se fait horriblement violer. Le choc, la colère, la haine. Un mystérieux inconnu lui propose de faire la faire la peau du salaud, en échange de menus services sans préciser lesquels. Nicolas Cage, qui n’a manifestement jamais vu un film avec Nicolas Cage, accepte après une bonne dizaine de secondes d’hésitation tourmentée avec flash-back en sus. Grosse surprise, le mystérieux inconnu en costard (c’était un signe, les méchants sont souvent en costard) s’avère être membre d’une organisation un peu douteuse qui va demander à Nicolas Cage des services assez particuliers.

 

Raconté comme ça, ça a l’air nul. Et c’est nul. En tentant de recycler à la fois le vigilante movie et le film de complot, le réalisateur Roger Donaldson s’est donné un cahier des charges un peu trop ambitieux pour ses petits moyens. Ce qui l’amène, pour plâtrer l’ensemble, à enfiler comme des perles des invraisemblances béantes, ce qui fait rire la première fois, mais pas les vingt suivantes.

 

C’est d'abord Nic Cage qui cache un collier que sa femme ne doit pas découvrir dans.. la boite à gants de sa voiture. C’est le même qui récupère le badge d’un mort depuis plusieurs jours avec lequel il rentre dans un bâtiment très sécurisé, et s’installe même à son bureau qui n’a pas été rangé, sur lesquelles les notes du mort (et enterré) l’attendent gentiment. Sympa les collègues. Et puis ne laissez jamais votre manteau au vestiaire de l’Opéra à la Nouvelle Orléans, vu que c’est grand ouvert et que notre bon Nic peut aller se servir en dollars et clés de voitures. Pendant ce temps, sa femme s’échappe des mains de dangereux mafieux avec un pepperspray en sortant de la bagnole au feu rouge. 

 

Du grand n’importe quoi à tous les étages, qui ne serait pas forcément à jeter si il était contrebalancé soit par de l’action, soit par de l’humour.  Malheureusement (pour nous), c’est le sérieux le plus absolu qui prévaut tout le long de ce pénible thriller, à tel point qu’on peut féliciter la plupart des acteurs qui font vraiment semblant d’y croire. (Y compris le grand Guy Pearce qui doit être en train de divorcer ou de se faire rattraper par le fisc pour aller se compromettre dans cette chose). En même temps, Nic Cage doit payer ses dettes et les autres sont en vacances de leurs séries télé respectives (Mad Men, Dexter, Lost, un vrai défilé) et doivent prouver qu’ils sont « movie material ».


Si vous étiez venus pour l’action, vous aurez droit à une descente de pilier d’autoroute, une course poursuite de bien 45 secondes entre deux voitures, et un corps à corps dans un escalator. On osera même pas creuser le début d’idéologie débile de l’ensemble, qui fait semblant de se servir de la Nouvelle Orélans, mais qui tourne surtout dans le vide. On a furieusement envie de revoir Bad Lieutenant avec le même Nic Cage, film loin d’être parfait mais qui mettait en valeur la ville et cet acteur génial dans l’outrance.

Une grande déception pour l’amateur de nanar qui allait voir son Nicolas Cage préféré avec un plaisir coupable, et une envie gourmande de la voir faire n’importe quoi.

 

 

 

 

 


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commentaires

C
Je suis moins virulente concernant le film mais tout de même...reconnaissons qu'il a plus qu'énormément de défauts ! Quel dommage parce que j'adore Nicolas Cage...Zut!
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C
Arf. Moi qui attendais une critique de J. Egdar, je me retrouve avec un Nicholas Cage.
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D
<br /> <br /> Vendredi au mieux....<br /> <br /> <br /> Il sort aujourd'hui chez nous. <br /> <br /> <br /> T'aime pas Nic Cage d'abord ? <br /> <br /> <br /> <br />