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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 09:35

 

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Un flic ripoux doit rendre la drogue qu’il a volé à un truand local qui détient son fils. Rendez-vous est donné dans la boite de nuit du gangster, mais d’autres flics, ainsi que des collègues truands décident également de passer faire une petite visite.

 

Le film parvient à tirer profit de SA bonne idée : l’unicité de lieu et de temps. En s’enfermant volontairement dans cette discothèque pendant toute une nuit, et en croisant points de vue, personnages et événements, le film s’assure d’une certaine efficacité. La quête du flic incarné par Tomer Sisley prend ainsi des allures de chemin de croix, le film suivant parfaitement la loi de Murphy de l’emmerdement maximum.  Sous les lumières du dance-floor, dans les escaliers de secours ou les backrooms peu fréquentables, c'est un jeu du chat et de la souris qui s’engage, à base de poursuites, de faux-semblants, de quelques démonstrations de close-combat et de bluff intensif. Si cette nuit s’écarte rarement des chemins balisés, elle est parfois traversée de vraies fulgurances comme cette empoignade dans les cuisines, ou encore cette rencontre aussi agréable que furtive sur une piste de danse puis dans un ascenseur. 

 

Bref, un petit polar nerveux plutôt agréable, parce que à fleur de peau. Ce qui lui permet souvent de camoufler un casting assez hétérogène. Pour tenir la distance, le scénario repose en effet sur une galerie de personnages hauts en couleur, qui gravitent autour du héros en en faisant des tonnes, avec le risque évident du surjeu. Et si Tomer Sisley fait plutôt bien le job, si Joey Star n’a pas trop de mal à se mettre dans les baskets d’un gangster hargneux, c’est plus difficile pour un Julien Boisselier borderline dans un contre-emploi de bœuf-carotte psychopathe, et c’est carrément le naufrage pour Lizzie Brocheré pas crédible une demi-seconde en flic de choc. On en parle même pas du grand acteur turc Birol Unel, qui vient se fourvoyer dans un numéro de taré mutique qui laisse complètement indifférent. 

 

Un bon concept, un réalisateur suffisamment malin pour faire le métier sans trop de vagues, ça donne un bon moment à l’arrivée, mais qui donne vraiment envie de revoir le même film avec de seconds rôles qui tiennent la route et un virtuose de la caméra aux manettes. Pour une fois, c’est peut-être une très bonne nouvelle que les américains aient déjà acquis les droits pour un remake. 


 

 

 


 

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