A première vue, ce grand méchant loup aurait beaucoup du bon gros film français des familles, pataud et pénible avec ses stars en goguette et ses éternels problèmes existentiels de mariage et de fidélité.
Ca tombe bien, après vision, c'est à peu près ça, à quelques exceptions près. Une espèce de comédie douce-amère, de temps en temps sauvée par ses acteurs, mais qui ne parvient absolument jamais trouver la moindre originalité dans son propos. Ce qui est un problème quand on assène avec régularité des réflexions hautement philosophiques sur la Vie et la Mort en voix-off...
3 frères, très différents, en pleine crise d'identité maritale au même moment où leur mère ne se remet pas d'un énième arrêt cardiaque. Ils vont avoir l'occasion de tromper leur femme, de se faire pardonner, de continuer ou de rompre leur mariage. C'est tout ? C'est tout. Personne n'a du avoir la méchanceté de d'avouer aux co-réalisateurs que ce sujet avait déjà été traité à peu près deux cent mille fois depuis l'invention du cinéma, et que tripler l'affaire ne permettait pas de rendre originales ou intéressantes ces histoires d'une triste banalité. Surtout quand elles s'avèrent absolument toutes bien peu crédibles, et qu'on tente de faire avaler au spectateur des bobards de la taille de la tour Eiffel.
Heureusement pour le film, la distribution tient bien la barque, Benoit Poelvoorde et Kad Merad en tête, bien secondés par les merveilleuses Valérie Donzelli et Zabou Breitman. On ne peut malheureusement pas en dire autant du troisième couple, les pauvres Fred Testot et Lea Drucker étant complètement sacrifiés sur ce coup là.
On saura gré des quelques effets de mise en scène e de montage, d'une bande originale correcte et d'un twist final touchant de naïveté (même si d'une maladresse épouvantable), qui empêche le film d'être totalement prévisible du début à la fin. Tous ces efforts donnent moins envie de détester ce truc que la plupart des meringues françaises que l'on nous sert habituellement.
Mais franchement, ce genre de film sert-il vraiment à quelque chose ?
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e ce film un peu foireux. Car la grande chance de "World War Z", c'est probablement de sortir entre un douzième Marvel, un quinzième Superman et un vingt troisième Bruckheimer ("The Lone Ranger" avec Johnny Depp).
Et tout cela a beau ne pas être très brillant, on a le droit de trouver ça moins zéroïdé qu'"Iron Man 3", et moins antipathique que "Man of Steel".
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