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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 11:03

 house.jpg   Les vieilles…   eric-bloody-smile1.jpg

 

 

La dernière saison commence ses jours-ci pour le docteur House. Et on ne va pas s’en plaindre, la 7ème s’étant globalement beaucoup étirée en longueur, les scénaristes n’ayant jamais vraiment trouvé le moyen de traiter le sacrilège qu’ils avaient mis sur les rails en fin de saison 6. A l’image d’un Friends mettant en couple Joey et Rachel, House a perdu une partie de son âme en faisant sauter un des verrous scénaristiques les plus intéressants, pour tenter de le récupérer avec un beau tête à queue en fin de saison… La série reste néanmoins recommandable mais un coup d’œil sur certains épisodes des trois premières saisons montre que la perte de qualité et de suspens est évidente. Bonne retraite Greg !

 

 

 

Ca faisait longtemps que je n’avais par arrêté une série en cours de saison, c’est chose faite avec le 4ème de Chuck. De la petite série marrante et second degré de ses débuts, le show a sombré dans les profondeurs de la nullité et surtout de la prévisibilité la plus absolue. Là encore, un vrai cas d’école : quand une série fait sauter ses fondamentaux, elle déraille. Transformer Chuck en musclor n’était pas une bonne idée, faire rentrer Casey dans la famille en mec gentil non plus, transformer Morgan en super-agent devient complètement con. Bref, si on est toujours content de voir une série évoluer, ce n’est pas à n’importe quel prix…

 

 

True blood a pris un virage risqué en début de saison 4 en faisant le coup de la faille spatio-temporelle, et en multipliant les sous intrigues. Après les vampires, les loups garous, les polymorphes et les ménades, voici les fées et les sorcières. Pourquoi pas, même si aucun de sous univers ne parvient à donner autant de fascination que celui des buveurs de sang. Et puis il faut toujours attendre la fin d’une saison pour se prononcer, True Blood est toujours un ensemble cohérent, et vaut habituellement plus que la somme de ses épisodes.

 

 

 

 

gw.jpg   Les "nouvelles"   sean-bean-game-of-thrones-copie-1.jpg

 

Première ou deuxième saison, elles ne sont pas encore complètement installées dans le paysage, mais elles y travaillent !

 

 

La deuxième saison de The good wife a été à l’image de la première : sur un canevas scénaristique classique et facile, la série se bonifie par sa manière de traiter frontalement des thèmes très américains, un certain savoir-faire dans les duels de prétoire, et surtout une interprétation de très haut niveau. Une mention particulière à Alan Cumming, qui campe un Eli Gold exceptionnel, sorte de petit frère politicien d’Ari Gold, cabot, culotté, manipulateur. Certaines de ses sorties peuvent se revoir en boucle. Le show reste peu complexe et très grand public, mais quand même de qualité.

 

 

On ne peut pas en dire autant de Glee qui n’a fait que décevoir tout au long de sa deuxième saison. Orientations de scénario complètement ratées (la sortie de Kurt, le vrai-faux coming-out de Santana), choix musicaux discutables, perte du cynisme et de la méchanceté, et même de bien vilaines compromissions à l’émotion avec un mariage et un enterrement larmoyants à souhait. Même le brain trust mis en place par coach Sylvester n’a pas fait grand-chose. Le dernier épisode à New-York est désespérant de mollesse et de gentillesse. Alerte rouge, avant la saison 3 !

 

 

Du côté des nouveautés HBO, après la très réussie Boardwalk Empire, l’autre poids lourd s’appelle Game of Thrones. Une variation limite shakespearienne dans un univers d’héroïc fantasy parfaitement reconstituée, de forêts sombres, de bordels mal famés et de villes trop belles pour être vraies. Intelligente, bestiale, cérébrale, prenante voir même addictive, cette première saison est une réussite totale. Un vrai plaisir de téléspectateur, qu’on avait pas éprouvée depuis longtemps. Derrière les gros moyens mis en œuvre et un casting magnifique, une série définitivement grand public, qui ne cherche pas à se placer aux côtés des grands chefs d’œuvre HBO, mais plutôt de proposer au plus grand nombre un spectacle accessible et de très grande qualité. Mission accomplie, merci HBO !

 

 

 

 


 

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