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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 11:37

EtoileNoire.gif EtoileNoire.gif

 

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Un homme se retrouve dans un train sans comprendre pourquoi. La fille assise en face de lui semble le connaître, alors qu’il croyait être dans un hélicoptère en Afghanistan. Il est en fait en train de tester un programme militaire qui lui fait revivre les dernières minutes des passagers d’un train dans lequel une bombe a explosé. Et il devra revivre ses minutes autant de fois qu’il est nécessaire jusqu’à qu’il retrouve le terroriste qui lenace de frapper à nouveau Chicago.


A partir de ce principe, le réalisateur Duncan Jones déploie son film avec un professionnalisme qui force l’admiration. Le train est nickel chrome, les militaires au garde à vous, la réalisation efficace et les effets spéciaux particulièrement au point. Pour peu que le spectateur accepte l’étonnant concept de départ, tout sera mis en œuvre pour le porter tranquillement jusqu’à la sortie. D’autant que chacun des acteurs est parfaitement à l’aise dans son rôle : Jake Gylenhall a l’habitude de jouer le surpris tête brûlée, Michèle Monaghan est charmante comme toujours et Jeffrey Wright prend un malin plaisir à froncer du sourcil pour incarner ce scientifique pas très clair.

 

Mais il manque beaucoup au film pour se hisser plus haut que l’honnête série B de science fiction. Du mystère d’abord, puisque tout devient rapidement très clair, trop clair. Et le jeu du whodunit n’est ni très intéressant, ni spécialement bien mené. Du suspens et du rythme ensuite : prisonnier de son concept qui peut le faire rembobiner sans fin la même scène, le réalisateur peine à insuffler de la tension, puisque l’échec de chaque tentative pourra être compensée par la tentative suivante. Et cela malgré les militaires qui cherchent artificiellement à faire monter la pression en répétant qu’il « faut se dépêcher »

Rien de déshonorant donc, mais simplement un film sur rails (mouarf) qui ne provoque ni le vertige, ni le souffle que l’on était en droit d’attendre d’un pitch de ce style. Et qui, si il fait passer une heure et demi sans ennui, est très loin de la puissance des classiques de science fiction qui jouent avec l'esapce temps (L'armée des douze singes par exemple)

 

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