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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 06:50

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On respire (un peu)à Hollywood avec un box-office revenu au niveau de la bonne année 2010 (7.4 milliards de recettes annuelles cumulées au 26 août) , en faisant un peu mieux que 2011 qui était une année pourrie (7,1 milliards au 26 août). Mais l'industrie n'est pas encore sauvés parce qu'on ne prend pas en compte l'inflation. Donc revenir au score de deux ans en arrière, ce n'est pas une très grande performance.


Les 3 grosses locomotives au dessus de 400 M$ permettent de booster le résultat, mais ce n'est pas encore suffisant et la performance d'ensemble n'est pas très brillante, les déceptions et les échecs se ramassent à la pelle... il va falloir que des surprises sortent du chapeau d'ici Noël, et Harry Potter n'étant pas là pour sauver les meubles cette année, et ce n'est pas le dernier épisode de Twilight qui pourra tout faire tout seul...


De manière générale, les spectateurs sont plus exigeants, se font moins facilement pigeonner par des films purement commerciaux. Dans ce contexte, les films médiocres et les suites/reboots inutiles sont très durement pénalisés

 

 

images--1-.jpg      Ils ont cartonné     The-Hunger-Games-120221-02-438x600.jpg

 

Marvel's The Avengers : 617 M$

The Hunger Games : 407 M$

Ted : 213 M$

Magic Mike : 113 M$

Chronicle : 64M$

 

 


Ces cinq films sont, à des degrés divers, les grands vainqueurs de la saison. A tout seigneur tout honneur commençons avec le pari un peu fou du cross-over multiple de Marvel qui a porté ses fruits puisque The Avengers a réalisé de scores stratosphériques, montant sur le podium du box office de tous les temps des Etats-Unis, toujours bien tenu par Avatar et Titanic. Une telle performance, conforté par le bon niveau du film, valide la politique de Marvel qui va continuer à envahir nos étés avec Iron Man 3, Thor 2, Captain America 2 pour mieux reboucler sur The Avengers 2 en 2015. Une vraie invasion...

 

La catégorie "blockbuster ado" a également trouvé un substitut à la fin prochaine de Twilight avec le carton (surtout américain) d'Hunger Games. Là encore, la suite se met en branle un peu trop vite après un premier opus plutôt moyen, avec changement de réalisateur en express. Rien de bon à venir mais qui voudrait réfléchir après un tel raz de marée ?

 

Côté comédie, les deux vainqueurs sont Mark Walhberg et un ours en peluche pour un film par encore sorti en France, mais au succès monstre en Etats-Unis, ainsi que Steven Soderbergh et sa bande de strip-teaseurs. Produit pour un budget ridicule (7M$), le film est un vrai hit pour un petit truc indépendant sur un sujet décalé. Dans le genre inattendu, le tout petit Chroncile a également fait de jolies vagues et rempli les poches de ses producteurs et distributeurs. Au vu d'une telle variété, on est obligé de constater qu'il n'existe (heureusement) toujours pas de recette miracle, mais que faire un bon film peut quand même aider... de quoi donner des cauchemars à tous les petits génies du marketing.                                                  

 

 

 

 

  the_dark_knight_rises_Batman-affiche4.jpg  Contrat rempli  le-lorax-la-rebelle-et-la-tortue.jpg

 

The Dark Knight Rises : 422 M$

Rebelle : 230M$ 

Madagascar 3 : 213M$

Blanche neige  : 154M$  

 21 Jump Street : 138 M$ 

Safe House : 126 M$ 

 

 

 

Ils ont réussi une performance honorable, celle qu'on pouvait attendre d'eux et qui confirme la cote de leurs créateurs respectifs. The Dark Knight Rises est monté au dessus des 400 M$, ce qui est considérable mais Batman 3ème du nom restera en terme de cash-flows, un bon ton en dessous du numéro 2, et très loin des Avengers. De quoi donner quelques regrets même si on ne s'en fait pas trop pour les fins de mois de toute l'équipe, qui n'a pas livré le meilleur opus de la trilogie, qui s'est bien ratrappé à l'international.

Côté animation, Pixar et Dreamworks ont à peu près réussi leur été en passant la barre des 200 M$. Là encore, on ne va pas se plaindre mais certains films (en particulier chez Pixar) tapaient beaucoup plus haut que ça à une autre époque.


Pour les autres, trois petits films d'un niveau très moyen, mais qui disposaient chacun d'un bon produit d'appel, ce qui suffit parfois. Kirsten Stewart et Charlize Theron pour Blanche Neige, deux ados attardés pour 21jump Street et l'inamovible Denzel Washington pour Safe House. Trois films qui seront oubliés le mois prochain, mais qui ont rempli leur contrat grâce à leur concept de départ.

Et un coup de chapeau à l'un de mes chouchous de l'année, Moonrise Kingdom qui réussit une jolier performance pour un film aussi perché.

 

 

 

 

images--2-.jpg  Les déceptions  men-in-black-3-poster.jpg

      (petites ou grandes)


The Amazing Spider-Man : 258 M$

Men In Black 3  : 177 M$

L'âge de glace 4 :  153 M$

Prometheus : 126 M$

Wrath of the Titans : 83 M$

Dark Shadows : 79 M$ 

The Dictator : 59 M$

American Pie 4 : 56 M$

The Expendables 2 : 52 M$ (en cours)

 

 

Peut-on décevoir à 250 M$ ? Oui. Si les chiffres  à l'international sont plutôt bons, c'est à domicile que Spidey a déçu. Très loin des 3 premiers épisodes, le reboot le plus rapide de l'histoire n'a pas fait pleuvoir les dollars  autant qu'attendu. La déception reste relative pour un film pas si attendu que ça

 

Pour les hommes en noir et l'âge de glace, c'est en revanche une vraie déception au vu de leurs budgets respectifs et des scores de leurs prédécesseurs. Là encore, la qualité très relative de ces deux ressucées assez inutiles ne plaide pas en leur faveur. On espère s'épargner des épisodes 4 et 5 mais rien n'est fait.

 

Prometheus n'est pas un échec cinglant mais son petit score force à la ranger dans les déceptions relatives, surtout au vu de l'attente... et du résultat.

On retrouve en queue de peloton cinq long métrages qui ambitionnaient probablement de dépasser la barre des 100 millions et qui en sont restés assez loin. Pas besoin de chercher une explication pour les titans condamnés d'avance par la nullité du premier opus, ou pour American Pie-le-retour-faut-bien-bouffer-vu-que-personne-nous-propose-de-roles qui n'a fait revenir que les grands fans, le reste du monde s'en foutant éperdument.


C'est plus intéressant pour Burton et son casting 3 étoiles, mais avec un film aussi faiblard, on finit par récolter ce que l'on sème. Quand à notre dictateur préféré, il ne retrouve plus les cimes du box office depuis Borat, mais le succès plus important à l'étranger devrait lui suffire. Stalone et sa joyeuse bande marquent un coup d'arrêt. Le potentiel vendeur du film à la télé et à l'étranger devrait suffire et nous offrir un numéro 3, mais c'est indéniablement une déception.                                        

 

 

John-Carter-of-Mars-Teaser-Poster.jpg   Les Naufrages   220px-Battleship_Poster.jpg


 John Carter : 73 M$

Battleship : 65 M$

Total Recall : 51 M$

Rock of Ages : 38M$

Abraham Lincoln: 37 M$

Piégée : 18 M$

 

 


On rentre sur le territoire des catastrophes, des projets sinistrés ou abandonnés en rase campagne par leur distributeur. La médaille d'or du naufrage revient sans conteste à John Carter. Budget pharaonique, problèmes de tournage, sortie repoussée pour terminer avec un gros space opéra pas indigne, mais boursouflé et très loin de la guerre des étoiles. De quoi laisser un joli trous dans les caisses de Disney, et accessoirement pousser son patron vers la sortie. Un gadin de compétition, dont on reparlera encore un bout de temps.


Pas très loin derrière, c'est une grande joie que de retrouver le très nul Battleship, dont le budget plus réduit relativise légèrement le flop. Si cela pouvait mettre entre parenthèses la carrière de réalisateur de Pete Berg, il n'y aurait pas grand monde pour verser une larme. En tous cas, un grand coup de chapeau au jeune acteur Taylor Kitch qui place sont début de carrière sous les meilleurs augures en participant aux deux plus gros naufrages de l'année. Champagne !

 

Ce n'est pas brillant non plus pour Total Recall et Abraham Lincolm qui ambitionnaient à minima un passage de la barre des 100 M$ et qui se retrouvent à  lorgner autour des 50. Là encore, au vu du résultat assez dramatiques à l'écran, ce n'est que justice. Il faudra encore du temps, mais ce genre de claque aura des effets à long terme sur les politiques de studio qui ne peuvent plus prendre les spectateurs estivaux pour des abrutis, ce qui était clairement le cas ici.

Qaund à Piégée (Haywire), c'était une vraie blague et le film a été traité comme tel. Moins de 20M$ avec un casting pareil, chapeau Steven !

 

Comme pour les hits, il n'y a pas de recette miracle pour faire un flop au box-office et de très grands films se sont retrouvés dans les profondeurs du classement. Mais cette année, c'est un vrai musée des horreurs, et le public a plutôt eu du nez..

 

                                               






 

 


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