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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 07:43
Very Bad Trip 3

 

 

Comment transformer un petit film déluré en grosse machine asthmatique et hypocrite ? Warner Bros et le réalisateur Todd Philipps ont la délicatesse de nous apporter la réponse en salles.

 

Very Bad Trip 3, ou le croisement dramatique entre les mauvaises habitudes des studios (photocopie et agrandissement + grosse campagne de pub) et une équipe en bout de course qui n'a plus rien à proposer, et qui tourne sur elle-même pendant les 100 minutes d'un film d'une abyssale médiocrité.

 

Le numéro deux n'était déjà pas fameux, recopiant bêtement les scènes du réjouissant premier opus dans une version délocalisée à Bangkok. Celui-là est bien pire...

Ne pouvant pas éternellement retourner le même film, la fine équipe a donc cherché de nouveaux débouchés pour ce troisième (et dernier on l'espère) épisode. Fini les films de beuveries reconstituées, et bienvenue dans un curieux polar parodique mexicano-américain, sans alcool ou presque, qui trimballe le "Wolfpack" de Tijuana à Vegas dans les magnifiques paysages du Sud des Etats-Unis.

Une curieuse façon de se renouveler, qui ne cache pas longtemps la vacuité insondable d'un scénario où la principale activité consiste à courir derrière un Ken Jeong en mode bulldozer, absolument insupportable. Mais ce n'est pas mieux dans l'équipe d'en face, où le pauvre Zack Galfinakis est chargé seul d'alimenter la boite à rires, en rejouant jusqu'à la nausée son numéro de patapouf crétin et inadapté.

 

Voir deux acteurs comiques aussi talentueux se ridiculiser dans cette chose plate et insipide a quelque chose de vraiment insupportable. Et les autres ? Et bien ils sont absolument IN-VI-SIBLES, à tel point qu'on se demande régulièrement ce qu'ils font dans le décor. Je ne sais pas combien Bradley Cooper a pris pour ce film, mais c'est trop.

 

Bref, une vraie foire de la nullité comique et cinématographique : des personnages inexistants, des gags qui tombent à plat, un démarrage d'une lenteur insupportable, le cambriolage le plus mou de l'histoire du cambriolage, et bien sûr son lot de raccourcis désagréables de facilité (tiens, si on allait faire un tour sur le toit du Caesar Palace ?)...

 

Un film pas drôle, pas rythmé, pas intéressant, pas spectaculaire, pas prenant et régulièrement embarrassant.Allons y gaiement : le pire film de l'année à ce stade. Et y a de la concurrence.

 

 

 

 

 

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Comment transformer un petit film déluré en grosse machine asthmatique et hypocrite ? Warner Bros et le réalisateur Todd Philipps ont la délicatesse de nous apporter la réponse en salles.

Very Bad Trip 3, ou le croisement dramatique entre les mauvaises habitudes des studios (photocopie et agrandissement + grosse campagne de pub) et une équipe en bout de course qui n'a plus rien à proposer, et qui tourne sur elle-même pendant les 100 minutes d'un film d'une abyssale médiocrité.

Le numéro deux n'était déjà pas fameux, recopiant bêtement les scènes du réjouissant premier opus dans une version délocalisée à Bangkok. Celui-là est bien pire...Ne pouvant pas éternellement retourner le même film, la fine équipe a donc cherché de nouveaux débouchés pour ce troisième (et dernier on l'espère) épisode. Fini les films de beuveries reconstituées, et bienvenue dans un curieux polar parodique mexicano-américain, sans alcool ou presque, qui trimballe le "Wolfpack" de Tijuana à Vegas dans les magnifiques paysages du Sud des Etats-Unis. Une curieuse façon de se renouveler, qui ne cache pas longtemps la vacuité insondable d'un scénario où la principale activité consiste à courir derrière un Ken Jeong en mode bulldozer, absolument insupportable. Mais ce n'est pas mieux dans l'équipe d'en face, où le pauvre Zack Galfinakis est chargé seul d'alimneter la boite à rires, en rejouant jusqu'à la nausée son numéro de patapouf crétin et inadapté.

Voir deux acteurs comiques aussi talentueux se ridiculiser dans cette chose plate et insipide a quelque chose de vraiment insupportable. Et les autres ? Et bien ils sont absolument IN-VI-SIBLES, à tel point qu'on se demande régulièrement ce qu'ils font dans le décor. Je ne sais pas combien Bradley Cooper a pris pour ce film, mais c'est trop.

Bref, une vraie foire de la nullité comique et cinématographique : des personnages inexistants, des gags qui tombent à plat, un démarrage d'une lenteur insupportable, le cambriolage le plus mou de l'histoire du cambriolage, des raccourcis désagréables de facilité (tiens, si on allait faire un tour sur le toit du Caesar Palace ?)...

Un film pas drôle, pas rythmé, pas intéressant, pas spectaculaire, pas prenant et régulièrement embarrassant.

Allons y gaiement : le pire film de l'année à ce stade. Et y a de la concurrence. 

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commentaires

B
It is a very sad thing when a trip that should be actually be giving you all the fun instead gets messed up really bad that you would not want to remember it again. I am sure all of you would have at least one such event in your life.
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