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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 09:24

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Il y a des signes qui ne trompent pas. Une promotion hyper faible malgré deux acteurs connus dont un hyper bankable. Une date de sortie farfelue pendant la semaine précédant Noël. Pas de bande annonce en vue dans les salles alors que le projet aurait mérité un matraquage en règle...c'est l'odeur inimitable du film lâché en rase campagne par son distributeur. Un projet qui devait sentir très bon au départ, mais dont la pauvreté du résultat pousse tout le monde à organiser une sortie discrète sans tambours ni trompettes.

 

Il est vrai que tout ça ne commençait pas dans les meilleures conditions. Bien décidés à ne surtout pas promouvoir de concept original, les créateurs de cette chose ont donc exhumé le cadavre du buddy movie des années 80, avec la ferme intention de s'acharner une dernière fois sur le cadavre. Deux flics que tout oppose, un blanc et un noir, un riche et un pauvre, vont être forcés de collaborer sur une enquête. Le black de Sarcelles va donc faire scandale dans les salons de la République pendant que le Parisien coincé va avoir quelques difficultés à s'adapter aux us et coutumes de Bobigny.

 

Présenté comme ça, le film aurait pu être drôle à défaut d'être original. Malheureusement, l'équipe en place ne délivre même pas le service minimum. Les blagues tombent à plat, les dialogues sont nuls, les situations ne recèlent aucune fantaisie, on s'ennuie sec. Mal écrit, mal filmé (mon dieu, les poursuites), De l'autre côté du périph s'avère être une amère déception, principalement en raison de l'espoir qu'on pouvait placer dans ses deux acteurs principaux, habituellement efficaces dans les rôles du briseur de conventions (Omar Sy) et du con prétentieux (Laffite). Mais aucun ne semble vraiment y croire, laissant le film se dérouler dans un climat neurasthénique assez surprenant.  

 

Pour le reste, les clichés attendus sont amenés avec une telle lourdeur qu'ils laissent un goût prononcé de paresse.. Au XXIème siècle, c'est un peu court de lancer Laurent Laffite et ses costumes à trois mille boules au milieu de la cité pour faire de l'effet, tout en faisant passer par Omar un discours politiquement correct sur les cités.

Tout cela est donc très déplaisant, même les quelques bonnes idées (le club libertin) ne sont pas exploitées et se dégonflent lamentablement. Et puis surtout, les auteurs de ce complet ratage semblent avoir oublié que, dans les buddy movie, la complicité entre les deux partenaires se doit d'arriver avant les cinq dernières minutes. 

 

On va dire que, sur 2012, on était pas une comédie ratée près...

 

 

 

 

 

 

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