The walking dead (AMC) - Saison 5
This is the end.
Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter. Et laisser tomber une série en route n’est jamais facile, particulièrement au milieu d’une saison. Mais là, c’est plus possible.
Comment une série branchée, efficace et intéressante a-t-elle pu tomber aussi bas ? Comment expliquer que les audiences restent aussi hautes alors que la série s’enfonce dans une médiocrité telle qu’elle va bientôt trouver des gazs de schiste ?
Cette première partie de saison 5 fait office de potpourri (très pourri), confectionné à partir de tous les ingrédients habituels de la série. A l’arrivée, c’est l’overdose.
Et voilà le flashback pour occuper du temps de cerveau disponible, même si il n’apporte rien.
Et revoilà la sous-préfète qui a menti sur son passé, ce qui semble être une grande surprise pour tout le monde (mais pas pour nous)
Et rerevoilà les méchants sadiques (mais qui voulaient que se défendre contre le vilain monde, hein) qu’on va découper en tranches.
Et hop, on se re-sépare en sous-groupes alors que les 49 dernières fois, on a dit qu’on le ferait plus.
Et bien sûr, on fuit, tout en découpant au couteau de cuisine les zombies qui débarquent par bande de quinze.
Même la mort règlementaire d’un des personnages tombe à plat, trop attendue, trop facile, trop tire-larmes.
Et surtout, le vide. Du rien, pendant des heures. Des portes qui grincent, des feuilles qui volent sur la route, des longues marches, des maisons vides. Des épisodes montés pour moitié à partir de plans de coupe. De quoi concurrencer les chevaliers du zodiaque dans l’art d’étirer jusqu’à l’écœurement des scènes vides.
Pas de fil rouge, pas de consistance, pas de nouveau personnage marquant, pas de thème. Rien.Un produit packagé dont on ne change pas la recette puisqu’il draine des millions de téléspectateurs. Patrick Le Lay likes it.
Le passage en format 20 épisodes avait déjà fait beaucoup de mal à la série. Peut-être qu’en regarde un par semaine étalé sur un an rend l’exercice plus supportable. Mais la vie est trop court pour supporter des foutages de gueule pareils.
Allez, ouste. La sortie, c’est par là.
Le blog sur Facebook
Le blog sur twitter